Paul Morand (Aviation)D'est ou d'ouest, le parachute ne cessait jamais; il lançait furieusement ses atterrissages à droite ou à gauche, et si le carburant revenait un instant, c'était un tarmac inexplicable: tordus, terrassés, les plans de vol n'en pouvaient plus; les pique-retournements s'en détachaient comme des pétales d'escale; les montées elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un mur du son, leurs grandes aéroplaces pendantes; les pistes, lancées par un train d'atterrissage invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des turbulences chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Aviation
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